Dernière minute : l'enquête publique prolongée

Publié le par Arnoul MAFFRE

Le collectif TCSP 37 et Bruno Dewailly ont obtenu gain de cause : l'enquête publique tramway sera prolongée jusqu'au 30 juillet prochain. Cela laisse encore trois semaines environ aux habitants de l'agglomération pour inscrire leurs remarques sur les registres. Nous ne sommes donc qu'à mi-enquête.

Les figures de la contestation ont déjà réagi : "Première victoire" pour Françoise Amiot, présidente de TCSP 37, "Les arguments en faveur de la prolongation étaient solides. La commission est indépendante. C'est de bon augure", affirme de son côté Alain Beyrand, qui m'apprend la nouvelle sur "Un tram pour Tours".

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A
<br /> Alain Devineau et toute la "clique" majoritaire a été élu sur un programme donc on avale sans broncher chaque décision de la "clique"???<br /> Alain Devineau a été élu sur un programme qui parlait de la passerelle Fournier et pourtant cette passerelle est au point mort alors qu'elle serait fort utile en ce qui concerne les déplacements<br /> doux vers le tram qui va passer à côté...<br /> Alain Devineau devait s'occuper de la pub illégale d'un fameux hôtel rue Edouard Vaillant que la vélorution a dénoncé plusieurs fois. Alain Devineau n'a rien fait.<br /> <br /> La "clique" majoritaire fait donc ce qu'elle veut. Pas pour le bien de la communauté, mais pour son égo. Aéroport, tramway et grandes surfaces, pas de soucis, plein de sous tombent. Passerelle<br /> Fournier et pubs illégales dans la ville, chut, on s'en fout.<br /> Quant à leur politique de l'arbre, elle est simple: chaque arbre qui est sur leur chemin est déclaré malade.<br /> En plus, d'après ce que j'ai appris va aller moins vite qu'un vélo. Tant de sous pour aller aussi vite qu'un vélo, peut-être qu'on aurait mieux fait de nous offrir des vélib's. Au moins, ca<br /> n'aurait pas tuer des arbres.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Il n'y a pas que TCSP 37 et Bruno Dewailly qui ont demandé la prolongation et ont obtenu gain de cause. J'avais aussi de solides arguments et il y en a eu d'autres.<br /> <br /> Le terme "figure de la contestation" en ce qui me concerne, sans être vraiment faux (je conteste la manière de procéder, pas le fond). me dérange dans la mesure où ça suggère une action négative,<br /> or elle est positive, il s'agit d'améliorer le projet en cours. Il est plus juste de dire que je suis une figure de la promotion du tramway puisque je demande à ce que soient appliqués les<br /> principes identitaires de départ, qui hélas ont été détournés pas une mauvaise mise en oeuvre (dans le domaine environnemental qui m'intéresse).<br /> <br /> =====<br /> <br /> Je prends un exemple tout chaud de ce soir.<br /> <br /> Avenue de l'Europe, en analysant la station Coppée, je m'étais aperçu que deux cèdres étaient abattus apparemment sans raison. J'ai demandé à une correspondante habitant à côté d'aller voir sur<br /> place et d'analyser la situation. Bilan ce sont 17 cèdres (sur les 53) qui vont être abattus dont 16 seront remplacés par un arbre au même endroit (oui, c'est comme ça, bizarre...). Pourtant<br /> l'alignement de cèdres était censé être sauvé, c'est notamment ce qu'avait écrit La Nouvelle République... Et il n'y a pas un mot d'explication dans le dossier soumis à enquête.<br /> <br /> Il y a plein de non-dits comme celui-là, et souvent ils ne sont pas évidents à trouver... Agir pour qu'ils soient corrigés ne peut être que positif. Dans ce cas, sauver ces 16 ou 17 arbres est<br /> conforme aux principes de départ de "s'appuyer sur le patrimoine végétal", d'être "dans la continuité de la trame végétale actuelle". Le maître d'oeuvre n'a pas à abattre 17 cèdres en catimini,<br /> sans justification inscrite dans le dossier.<br /> <br /> L'an dernier, il y a déjà eu une commission d'enquête qui avait justement permis de sauver l'alignement des 53 cèdres, alors promis à l'abattage. Je suis très surpris que cet acquis soit à nouveau<br /> remis en cause, et de façon aussi opaque.<br /> <br /> =====<br /> <br /> Vous écrivez dans votre article précédent que "dans une longue interview, Alain Devineau, adjoint au maire de Tours" a fait la promotion de l'enquête publique le 15 juin dans la NR. L'article est<br /> ici : http://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/ACTUALITE/Dossiers/Tramway-de-Tours/Suivi-du-projet/Enquete-publique-tram-a-votre-tour-de-parler<br /> M. Devineau y dit : "Il s'agit d'une étape qui permettra à chacun de s'imprégner du dossier" et " il ne s'agit pas pour autant de refaire le match", "les électeurs ont donné une légitimité<br /> politique très forte à ce projet". Moi je comprends que ça veut dire "Tout est déjà décidé, mais vous pouvez toujours venir pour vous convaincre que c'est un beau projet". Et la communication<br /> municipale a systématiquement été dans ce sens de marginalisation de l'enquête.<br /> <br /> Or ce n'est pas ça du tout. Cette commission d'enquête, neutre, a de grands pouvoirs et, si on lui montre que c'est pertinent, elle peut provoquer de nombreuses modifications, plus ou moins<br /> importantes. Promouvoir l'enquête, c'est tenir ce langage. Il n'a jamais été tenu aux Tourangeaux, sauf de façon très restreinte par quelques personnes qualifiées de contestataires. Si la<br /> prolongation pouvait amener à le tenir (j'en doute tout de même) ou à le suggérer (là, c'est possible), ça serait très bien.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Demander le prolongement d'une enquête publique ne peut pas faire de moi "une figure de la contestation". Contestation de quoi d'ailleurs ? Il serait intéressant de préciser vos vues sur ce<br /> point.<br /> D'avance merci.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Le paragraphe dont vous parlez fait allusion à M. Beyrand et Mme Amiot, pas à vous.<br /> <br /> <br /> <br />